L’accès handicapés ERP au coeur des priorités
La sonnette d’accès handicapés ERP ServiceBell™ est une alternative de premier choix pour favoriser l’accessibilité des Établissements Recevant du Public.
Simple d’utilisation, bénéficiant d’une portée importante (environ 300M en champ libre) le carillon d’appel pour rampe d’handicapés ServiceBell™, personnalisable avec stickers pour les commerçants souhaitant informer de l’accès handicapés, représente une solution d’appel très peu onéreuse… et donc à privilégier par tout Établissement Recevant du Public (ERP) désireux de recentrer l’accessibilité au centre des priorités. ServiceBell™ vient ainsi compléter notre kit d’accessibilité, autre solution d’appel pour rampe d’accès PMR, complétement évolutive, composée d’un écran digital et d’un bip d’appel extérieur.
De nombreux entretiens sont en effet régulièrement organisés sous l’égide de l’enseigne ServiceBip™ avec d’éventuels partenaires sur des sujets d’actualité spécifiques. Aussi une réflexion a-t-elle pu être menée conjointement avec l’Association des Paralysées de France pour aborder l’épineux sujet de l’accessibilité des ERP, au cours d’une rencontre qui a permis de tirer les leçons des écueils rencontrés jusqu’à maintenant (retards accumulés, extension des délais de mise aux normes d’accessibilité, etc.) et de se placer dans une nouvelle dynamique pour créer un élan positif.
Et pour cause…Le 27 avril dernier, Ségolène Neuville, secrétaire d’État en charge du handicap, déclarait que 25% des ERP n’avaient pas encore déposé leur Agenda d’Accessibilité Programmé (ADAP), document prévisionnel ayant vocation à détailler les conditions dans lesquelles les établissements vont, à l’avenir, se mettre en conformité avec les normes d’accessibilité. Et les délais peuvent être longs, très longs… oscillant entre 3 ans pour les établissements pouvant accueillir jusqu’à 200 personnes, et 9 ans pour les lieux de capacité d’accueil supérieure ou en difficultés financières avérées. Les délais de remise de ces dossiers avaient pourtant été fixés initialement au 27 septembre 2015.
Parmi ceux ayant bien déposé leur ADAP, il ne faut omettre de quantifier les ERP, au nombre approximatif de 90 000, ayant fait une demande de dérogation… ce qui nous ramène à un pourcentage de l’ordre de 35% des établissements qui n’ont encore entrepris aucune démarche concrète de mise aux normes. Pour ternir encore un peu plus ce bilan, dénoncé avec vigueur par les associations handicapés, nombreux sont les établissements ayant bien déposé leur ADAP, mais qui n’ont pas encore entamé, voire fini leur travaux… ce qui contribue à transformer l’accessibilité et le handicap en parent pauvre de l’aménagement urbain.
Plusieurs raisons peuvent expliquer ce retard, au premier rang desquels le manque d’information pour beaucoup de petits commerces qui sont peu au fait du processus de mise aux normes et des délais. Vient ensuite ce que d’aucuns considèrent comme la cause principale de ce manque d’entrain, à savoir la structure même des réglementations qui ne sont pour l’heure ni incitatives pour les établissements, ni coercitives. Enfin, la confusion autour du nombres importants d’organismes à même de financer la mise aux normes dont les conditions d’accès peuvent souffrir, par moment, de manque de simplicité et de transparence.
Aussi, beaucoup de dirigeants d’ERP demeurent peu ou prou perdus quant aux aides dont ils peuvent être bénéficiaires dans l’optique de la mise aux normes de leur locaux commerciaux. Pourtant, nombreux sont ceux qui bénéficient de ces aides via notamment le Fonds d’Intervention pour les Services, l’Artisanat et le Commerce (FISAC), ou encore l’AGEFIPH, le DEVECO, OSEO, ainsi que les régions et les départements. Une prise de conscience réelle de cette problématique par les directeurs des ces ERP doit impérativement avoir lieu, associée à une politique urbaine globale afin d’éviter que cette situation ne perdure plus longtemps.
Par Stéphane Marchisio