Le bouton d’alerte ServiceSOS™ anti Bataclan
Le bouton d’alerte ServiceSOS™, mis en place dans le cadre des braquages des commerçants, se place au cœur du nouveau plan « Anti Bataclan ».
Le boîtier d’alerte ServiceSOS™, introduit fin 2015 par l’enseigne niçoise ServiceBip™ au profit d’une synergie efficace avec la Métropole Nice Cote d’Azur et son panel d’outils technologiques mobilisés au sein du Centre de Supervision Urbain (CSU) trouve un nouvel essor avec le tout nouveau Plan Anti Bataclan mis en œuvre par la Ville de Nice et annoncé par la rédaction de Nice Matin aujourd’hui. Au cœur de ce nouveau Plan, se trouvent déployés nos boutons d’alerte d’urgence ServiceSOS™ au sein de nombreuses salles de spectacles niçoises, dont entre autre le Palais Nikaia, l’Opéra, la Salle Lino Ventura, ou encore l’Acropolis, notamment. Le bouton d’alerte anti-braquage a d’ailleurs été, dans cette configuration, testé avec succès lors du concert de Kendji Girac le 18 mars dernier, le rendant de facto opérationnel à l’approche de la saison des concerts (Coldplay, Maroon 5, etc.), ce dont se réjouissent tant les organisateurs d’évènements d’envergure que le public venant y assister.
Sur le même principe que le bouton anti-braquage du fameux boîtier d’alerte dont l’enseigne niçoise fut l’initiateur, l’idée est de pouvoir s’appuyer sur le large parc de vidéo surveillance de la ville (17 caméras par kilomètres carré !) par le biais du système d’appel d’urgence ServiceSOS™ qui a vocation à transmettre l’alerte de manière instantanée aux forces de l’ordre. Activé uniquement en cas d’urgence par les responsables des différentes salles de spectacles niçoises qui ont à leur disposition des boitiers fixes ou mobiles (batterie intégrée), les boutons d’alerte anti-attentats ServiceSOS™ déclenchent un voyant rouge au CSU où se trouve le PC Sécurité de la Ville. Dès lors tout un processus d’analyse en temps réel et de filature peut se mettre en place de manière professionnelle par la Police Municipale, grâce à la géolocalisation de l’alerte et à la connexion de toutes les caméras intérieures et extérieures, qui retransmettent les événements en direct.
Le système d’alerte ServiceSOS™ permet ainsi de pallier certaines défaillances notables mises en lumière lors des attentats tragiques du 13 Novembre dernier, au cours desquelles les forces de l’ordre avait dû agir à l’aveugle et sans connaître réellement la position des terroristes. Des attentats qui auront, sans nul doute, recentré les priorités de la Ville de Nice, initialement portées sur les braquages des commerçants au lendemain des attentats de Charlie Hebdo, sur les lieux publics tels que les écoles, les musées, les mairies annexes ou encore les crèches puisque nombre d’entre eux ont été, dès lors, progressivement équipés. Le dispositif d’alerte anti attentat ServiceSOS™ vient s’inscrire dans la droite ligne d’une stratégie dont les jalons ont été posés par Christian Estrosi dès la fin des années 2000, avec le lancement du plus grand programme de vidéo surveillance existant en France. Une stratégie à laquelle toutes les forces vives locales ont pu apporter leur contribution et leur accompagnement, à l’instar de l’enseigne niçoise ServiceBip™.
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Source : NiceMatin